• L'ex-maîtresse d'école Barbara Morgan, devenue astronaute, a donné mardi son premier cours depuis l'espace réalisant, 22 ans après, le rêve de Christa McAuliffe tuée dans l'explosion de Challenger en 1986 et qui devait être la première institutrice en orbite. Barbara Morgan, 55 ans était sa suppléante.

    Elle a pu répondre pendant 25 minutes aux questions des élèves d'une école de l'Idaho (nord-ouest) où elle a longtemps enseigné dans un établissement du primaire. L'ancienne institutrice devenue astronaute professionnelle en 1998 était entourée de trois collègues pour cette session scolaire, la seule prévue pendant la mission.

    "Bienvenue à bord de la Station spatiale internationale, nous sommes prêts à répondre à vos questions", a dit Mme Morgan, en direct sur la télévision de la Nasa. Les questions allaient de "A quelle vitesse progresse une balle de base-ball lancée dans l'espace?" à "Comment boit-on en apesanteur?". Mme Morgan et ses collègues se sont aussitôt livrés à des travaux pratiques à l'aide d'une balle de base-ball et de quatre balles de ping-pong. Pour montrer comment boire dans l'espace, ils ont fait sortir d'une gourde des bulles de liquide rouge qu'ils ont laissées flotter un moment avant de les engloutir.

    Quand un des enfants a demandé comme on faisait de l'exercice dans l'espace, Mme Morgan a empoigné deux de ses collègues pour les soulever. A une question sur la comparaison entre un astronaute et un enseignant, elle a répondu que "tous les deux font en fait la même chose". "Nous explorons, nous découvrons et nous partageons ce que nous apprenons (...) ce sont des professions absolument merveilleuses", a poursuivi l'ancienne maîtresse d'école.

    D'autre part, les analyses montrent que la température attendue sur la tuile endommagée lors de la rentrée de la navette dans les couches denses de l'atmosphère ne devrait pas excéder 176,6° Celsius. Il s'agit de la limite acceptable pour la structure d'aluminium se trouvant sous cette tuile. Si une réparation était décidée, elle pourrait avoir lieu samedi.

    D'après AFP

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    Une pile miniature ultra-légère aussi malléable que du papier [Keystone] Des chercheurs américains ont créé une pile électrique capable de fonctionner avec du sang ou de la sueur humaine et ressemblant à une simple feuille de papier noir dont les propriétés offrent un important potentiel.

    Recourant à la nanotechnologie, ces scientifiques ont produit une structure moléculaire composite formée à 90% de cellulose et à 10% de nano-tubes de carbone agissant comme des électrodes et permettant de conduire le courant.

    Cette nouvelle pile est ultra-légère, extrêmement fine et totalement souple, expliquent les inventeurs du Rensselaer Polytechnic Institute, le plus ancien institut de technologie aux Etats-Unis.

    Grâce aux électrolytes naturels

    La pile peut fonctionner dans des températures allant de moins 37,8 degrés à plus 148,9 degrés Celsius. Cela s'explique par le fait qu'elle utilise comme électrolyte un liquide ionisé, à savoir du sel sans eau. Outre le fait qu'elle peut être imprimée comme du papier, elle peut aussi fonctionner à la fois comme une pile ordinaire au lithium et comme un super-condensateur stockant de l'électricité, des éléments séparés dans la plupart des systèmes électriques...


    Les chercheurs ont imprimé ces piles comme des feuilles de papier et montré que les copies pouvaient utiliser des électrolytes naturels dans la sueur, l'urine et le sang humain pour être activées et produire de l'électricité.

    "Cette pile est avant tout un morceau de papier ordinaire dont la structure moléculaire a été réorganisée très judicieusement", souligne Robert Linhardt, un des auteurs de ces travaux qui paraissent dans les Annales de l'Académie nationale américaine des sciences (PNAS) datées du 13 août.

    afp/cab

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  • La menace du cyclone Dean pourrait forcer la Nasa à faire atterrir la navette Endeavour 24 heures plus tôt à savoir mardi et à écourter la 4e et dernière sortie orbitale prévue aujourd'hui, a indiqué vendredi soir un responsable de l'agence spatiale américaine. Si le cyclone frappait la côte du Texas et Houston, le Centre spatial Johnson qui contrôle la mission dans l'espace et le retour de la navette sur la terre pourrait être affecté.

    "Nous préférons garder la possibilité de mettre fin à la mission mardi", a dit LeRoy Cain lors d'une conférence de presse. "Le Centre spatial devra prendre la décision de fermer ou non entre dimanche midi et lundi midi mais il faudra décider bien avant cela", à savoir samedi, de faire atterrir Endeavour un jour plus tôt, a-t-il ajouté.

    Endeavour et son équipage de sept astronautes, dont deux femmes et un Canadien, doit se poser au Centre spatial Kennedy près de Cap Canaveral en Floride mercredi 22 août à 16H52 GMT (12H52 locales) au terme d'une mission de 14 jours. Pour mardi, la Nasa a deux possibilités horaires d'atterrissage de la navette en Floride, la première à 16H30 GMT (12H30 locales) et la seconde à 17H00 GMT. Si un atterrissage en Floride était impossible, Endeavour pourrait aussi se poser sur la base de l'US Air Force d'Edwards en Californie ou de White Sands Space Harbor au Nouveau-Mexique. Mais pour un retour sur la Terre mardi, Endeavour devra se désamarrer de l'ISS dimanche en fin de journée au lieu de lundi.


    Le cyclone Dean se dirige actuellement vers la péninsule du Yucatan au Mexique mais pourrait changer de direction dans les prochaines heures pour aller vers la côte du Texas. La Nasa préférerait faire revenir Endeavour sur Terre un jour avant plutôt que d'être contrainte de transférer les opérations de contrôle au Centre Kennedy en Floride qui est moins bien équipé que celui de Houston et compte moins de contrôleurs.

    Par ailleurs, le commandant de bord d'Endeavour Scott Kelly s'est déclaré très satisfait de la décision jeudi soir de la Nasa de ne pas finalement procéder à une réparation potentiellement risquée d'un dommage sur une tuile du bouclier thermique heurtée par petit morceau de mousse isolante de 10 grammes détaché du réservoir externe peu après le lancement. "Pour ma part, je suis heureux de la décision prise", a-t-il dit vendredi lors d'une conférence de presse depuis l'ISS avec tout l'équipage.

    Tous les astronautes étaient inquiétés des dommages potentiels plus grands qui auraient pu être faits au bouclier thermique lors d'une réparation sans précédent de cette tuile, a ajouté le commandant de bord. "La recommandation unanime a été que le dommage que nous avons examiné après avoir passé en revue les tests et les analyses ne présente pas de danger pour la sécurité de l'équipage", avait déclaré John Shannon, le responsable de l'équipe chargée de superviser la mission d'Endeavour.

    Cette petite entaille de 8,75 cm sur 5 cm, qui atteint la structure en aluminium se trouvant sous la tuile endommagé, a résulté de l'impact d'un morceau de mousse isolante d'une masse de dix grammes environ, détaché du réservoir externe peu après le lancement.

    D'après AFP

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  • Cliquez Lorsqu'on flotte en apesanteur à 400 kilomètres au-dessus de l'atmosphère terrestre, à bord de la Station spatiale internationale, le moindre geste doit être soigneusement calculé.

    Le degré d'efficacité avec lequel les tâches sont effectuées dans ces conditions est au centre d'une expérience canadienne originale, conçue pour évaluer la coordination oculo-manuelle dans l'espace. Cette coordination est l'un des nombreux systèmes du corps humain à être affectée par l'absence de gravité.

    L'expérience, appelée Déficits sensori-moteurs dans l'espace, mesure la façon dont l'espace modifie la coordination oeil-main. C'est le professeur Barry Fowler, un neuroscientifique de l'Université York, à Toronto, qui l'a proposée, il y a plus de 10 ans.

    L'astronaute canadien Dave Williams et un autre astronaute participeront à l'expérience. Elle sera menée au cours de la mission de 14 jours de la navette Endeavour à la Station spatiale internationale, qui débute cette semaine...


    Selon le projet conçu par M. Fowler, les astronautes devront taper légèrement sur une cible en utilisant tantôt un levier de commande, tantôt un stylet, ou pousser un bouton en réagissant à des tonalités musicales. Le sujet sera soit attaché, soit laissé libre de flotter dans la microgravité spatiale.

    "Quand on flotte dans l'espace, c'est comme être sous l'eau, explique M. Fowler, qui s'est récemment rendu au Centre spatial Johnson, au Texas, pour donner ses dernières instructions aux astronautes. C'est difficile de faire des tâches minutieuses avec les mains, parce que le corps n'a pas de stabilité."

    Les résultats de l'expérience permettront à M. Fowler de déterminer si la coordination oculo-manuelle est affaiblie par l'incapacité du cerveau à s'adapter au degré zéro de gravité, ou si elle est affectée par une combinaison d'autres facteurs. Ils fourniront aussi de précieuses informations en prévision d'une éventuelle mission en direction de la planète Mars, pour laquelle les chercheurs essaient d'élaborer des façons de contrebalancer les effets de l'apesanteur sur le corps humain.


    Matinternet

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  • La Commission des clauses abusives, qui dépend du secrétariat d'Etat à la Consommation, dénonce les contrats mêlant internet, téléphone et télévision (triple-play), les jugeant défavorables pour le consommateur, dans un avis mis en ligne sur son site internet. Plusieurs clauses contenues dans ces contrats "déséquilibrent de manière significative le contrat au détriment du consommateur", écrit la Commission dans son avis, révélé vendredi par La Tribune.

    Ainsi, "certains contrats stipulent qu'en cas de retard de paiement le consommateur devrait acquitter des intérêts de retard", mais omettent "de prévoir la moindre pénalité contractuelle à la charge du professionnel pour le cas où ce dernier n'exécuterait pas ses obligations contractuelles", relève la Commission.

    De même, le fournisseur d'accès internet s'exonère "de son obligation d'information et de conseil" en obligeant le client à installer le modem sous sa propre responsabilité, ce dernier devant parfois aller chercher lui-même les informations nécessaires sur internet.

    La Commission pointe aussi du doigt le fait qu'"il est parfois stipulé que le professionnel se réserve le droit de supprimer les courriers stockés ou les adresses secondaires du consommateur en cas d'absence d'utilisation du service de messagerie électronique pendant une durée déterminée", ce qui selon elle ne se justifie pas "en l'abesence de toute interruption de paiement de sa part"...


    En outre, "certains contrats autorisent l'opérateur, +sauf avis contraire+ du consommateur, à communiquer les coordonnées personnelles de ce dernier, notamment à des organismes commerciaux" : "abusif", juge la Commission.

    Enfin, l'"absence de réciprocité dans les modalités de résiliation du contrat" (une lettre recommandée pour le client, un simple courrier électronique pour le fournisseur d'accès) crée elle aussi un "déséquilibre".

    La Commission recommande de supprimer ces clauses abusives (19 au total). Cette recommandation, qui n'a qu'un caractère incitatif, a été transmise au secrétaire d'Etat à la Consommation Luc Chatel. Ce dernier organisera début septembre une table ronde entre les opérateurs mobiles et internet et les associations de consommateurs, avant un projet de loi à l'automne sur la consommation.




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