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    Une soixantième lune a été découverte dans l'orbite de Saturne, la deuxième plus grosse planète du système solaire, a annoncé l'Agence spatiale européenne. Découverte à partir d'images prises par la sonde Cassini, elle a été provisoirement nommée "Frank".

    La nouvelle lune est apparue pour la première fois comme une simple tache sur les images prises par la sonde le 30 mai. Elle fait environ 2 km de diamètre, et est essentiellement constituée de roche et de glace, comme la plupart de ses voisines.

    Frank est un nom provisoire, en attendant le baptême officiel par l'Union astronomique internationale, basée à Paris. Quarante-huit lunes de Saturne ont à ce jour été officiellement baptisées d'après les noms des frères et soeurs du dieu de la mythologie. Les autres lunes se sont vues attribuer un nombre, d'après leur année de découverte.


    Edicom

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    En 2007, la convergence fixe/mobile et les ordinateurs ultra-mobiles sont dans le vent. En revanche, la télévision par Internet et les PC Media Center déçoivent, selon un classement de Gartner qui liste les principales technologies hig-tech du moment.

    La presse est versatile. Et ses lecteurs, souvent, le sont tout autant. En 2005, impossible d'échapper à la folie des blogs. L'an dernier, on ne jurait plus que par la convergence entre le fixe et le mobile. Depuis quelques mois, l'iPhone, symbole des terminaux à tous faire, monopolise l'attention. Pour s'y retrouver parmi ces nouvelles technologies foisonnantes, Gartner s'est livré cette année encore à un petit exercice de classification. Résultat, un modèle qui différencie les cinq cycles de la mode high-tech, selon la maturité des technologies et leur visibilité.

    Car toutes les technologies ne se valent pas. Il y a celles qui connaîtront une adoption de masse d'ici deux ans, et pour lesquelles Gartner ne se fait pas de souci. C'est le cas de la TNT, qui a réussi depuis le printemps 2005 une remarquable percée en France, de la télévision numérique par le câble et le satellite, des baladeurs multimédias popularisés par l'iPod, ou encore de la téléphonie par IP à domicile et de la vidéo à la demande que les fournisseurs ajoutent à leurs offres. La presse en parle déjà depuis plusieurs années et les consommateurs sont prêts. Aussi, les taux de pénétration oscillent entre 20 et 50%, explique Gartner.

    Les technologies qui atteignent le « pic d'attentes » sont dans une situation totalement inverse. Incontournables dans les médias, elles font l'objet « d'un enthousiasme débordant et d'attentes irréalistes », souligne Gartner, qui conseille le plus souvent à ses clients de patienter avant d'adopter. De fait, leur arrivée à maturité n'est pas attendue avant deux à cinq ans, au mieux, voire entre cinq et dix ans. Dans cette catégorie, on retrouve la convergence fixe/mobile, les réseaux légaux de « peer-to-peer », la télévision sur mobile ou les nouveaux formats de DVD. Souvent, ces procédés risquent de décevoir et de tomber temporairement dans l'oubli médiatique. C'est le cas des Media Center, de la VOD sur PC, et surtout de la télévision par Internet. Seule l'Europe, tirée par la France, fait exception, relève Gartner...


    Ces technologies auront tout de même l'occasion de revenir sur le devant de la scène et de prouver leur valeur. Après avoir été au cœur de l'actualité, les téléviseurs haute définition, les magnetoscopes numériques, la vidéo à la demande sur mobile et le WiFi à domicile sont sur le chemin d'une adoption de masse. Mais cette évolution se révèle finalement plus lente et plus discrète que prévu. Rien à voir avec leurs débuts fracassants des technologies « révolutionnaires » aux retombées conséquentes. En 2007, c'est la diffusion de contenus sur les consoles de jeu qui occupe ce créneau, aux côtés des écrans OLED, des widgets ou des ordinateurs ultra-mobiles. Mais là, le taux d'adoption avoisine seulement le pourcent, selon Gartner.



    Les principales technologies à la mode selon Gartner


    Lexpansion

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  • Le 787 Dreamliner de Boeing
     


    L'avionneur américain Boeing présente cette semaine son nouveau 787 Dreamliner, ambitionnant de régner sur le marché des moyen et long-courriers de capacité moyenne grâce à cet appareil vanté comme innovant et économe, au carnet de commandes bien rempli.

    Le constructeur va extraire dimanche de son usine d'Everett, près de Seattle (Washington, nord-ouest des Etats-Unis) le premier exemplaire de ce biréacteur, apogée de journées de présentation, à partir de vendredi, auxquelles environ 300 représentants de la presse américaine et internationale ont été conviés.

    Un 787, le premier nouveau Boeing en 13 ans, entamera ses vol d'essai à l'automne et la compagnie japonaise ANA, qui avait passé commande en 2004, devrait mettre un Dreamliner en service dès 2008.

    L'avion se singularise par une utilisation massive de matériaux composites, au lieu de l'aluminium qui constituait jusqu'ici la norme dans la construction aéronautique. "Jusqu'à 50% de la structure du 787, dont le fuselage et les ailes, sera en composites" comme la fibre de carbone, a indiqué Boeing.

    "En fabriquant une section de fuselage en une seule partie, nous éliminons 1.500 feuilles d'aluminium et de 40.000 à 50.000 rivets", a affirmé l'avionneur. Plus résistants et durables, les composites permettent des gains de poids et donc de consommation, la carte maîtresse du 787.

    Le "Dreamliner", "à conditions de vol comparables, va consommer 20% de carburant en moins que les avions de même taille d'aujourd'hui", selon Boeing, qui pointe aussi les bénéfices pour l'environnement. L'entreprise laisse par ailleurs entrevoir une réduction d'un tiers des coûts d'entretien.

    En période de pétrole cher, ces arguments vont faire la différence dans un secteur aux faibles marges, note l'expert Richard Aboulafia.

    "Mettez-vous à la place d'une compagnie aérienne: vous n'avez pas le choix. Si vous n'avez pas d'avion de type 787 et que votre concurrent en a, il peut à la fois proposer des billets moins chers et gagner plus d'argent", explique à l'AFP ce spécialiste en aéronautique de la firme de consultants Teal Group.

    Le 787 Dreamliner de Boeing
     

    "Nous ne pouvons pas être sûrs de (l'exactitude) des objectifs de performance" de Boeing, "mais si cela se concrétise, ce sera révolutionnaire, en terme d'économie d'exploitation et de longévité" de l'appareil, souligne-t-il.

    Parmi les autres innovations du 787, dont Boeing espère écouler près de 2.000 exemplaires en 20 ans, un système de commandes non plus hydraulique mais électrique et côté confort en cabine, des hublots plus grands ainsi qu'une pressurisation plus confortable que sur les modèles actuels.

    Le 787, qui commencera sa carrière commerciale quelques mois après l'A380, l'avion géant d'Airbus, emprunte une stratégie opposée pour atteindre le même objectif d'abaissement des coûts.

    L'A380, dont une version dépasse les 800 places, vise à relier de grands aéroports de correspondances. Le Dreamliner est destiné à des liaisons entre villes moyennes et ne transportera que de 210 à 330 passagers selon les modèles.

    Boeing se targue d'avoir déjà attiré 634 commandes fermes de 45 compagnies. Vendu entre 146 et 200 millions de dollars au prix catalogue, le 787, avec jusqu'à 15.750 km d'autonomie, pourra relier sans escale New York à Manille ou Moscou à Sao Paulo.

    Face à ce que l'Américain qualifie de "meilleur lancement d'un avion commercial de (son) histoire", le consortium européen a réagi avec son futur A350, rival déclaré du 787 mais qui ne sera mis en service qu'en 2013.

    par .journaldunet.com


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  • Les îles artificielles en cours de construction au large de Dubaï, qui font la réputation de l'émirat dans le monde, suscitent l'inquiétude des écologistes, qui craignent leur impact sur l'environnement.

    La première d'une série de trois îles en forme de palmier, Palm Jumeirah, qui abritera des milliers d'appartements, de villas et d'hôtels de luxe, a déjà accueilli ses premiers résidents et devrait bientôt être achevée. Palm Jumeirah et deux autres îles "palmier", ainsi que "The World", un ensemble d'îles formant un planisphère, font partie des projets gigantesques que Dubaï, l'un des sept membres de la fédération des Emirats arabes unis, a lancés pour s'imposer comme un centre mondial du tourisme.

    Mais compte tenu des millions de m3 de sable extraits du fond du Golfe, les écologistes mettent en garde contre le prix à payer pour ce développement effréné. "La plupart des pays conviennent que les changements climatiques sont un problème créé par l'homme. J'espère que cela a été pris en considération dans la conception de ces projets", affirme Ibrahim al-Zubi, responsable bénévole de l'Association de la plongée sous-marine des Emirats (EDA), une organisation reconnue par l'ONU oeuvrant pour le développement durable des ressources marines...


    Il explique que les milliers de personnes qui vivront sur ces îles vont accentuer la pression sur les ressources en eau et en électricité et augmenter la pollution et la quantité de déchets. Mais leur promoteur, la société Nakheel, contrôlée par l'émirat, affirme avoir tout fait pour minimiser l'impact sur l'environnement.

    L'ingénierie et la recherche" utilisées "constituent des innovations mondiales, avec l'objectif constant de fixer de nouvelles normes en matière d'environnement", déclare à l'AFP le directeur de Nakheel pour l'environnement, Shaun Lenehan. D'après lui, les eaux usées produites par les deux usines de dessalement du Palm Jumeirah seront recyclées et réutilisées à des fins d'irrigation et de climatisation. "La plupart des communautés à travers le monde ne réutilisent pas leur eau comme nous le faisons", assure-t-il, notant que les Emirats dépendent du dessalement de l'eau de mer en raison de la quasi-absence de ressources hydrauliques naturelles.

    Dubaï vue d'un satellite de l'ESADes groupes de défense de l'environnnement, dont WWF, ont averti que les opérations de dragage requises pour la construction des îles pourraient nuire au milieu marin. Mais Nakheel soutient que ses projets ont, au contraire, attiré de nouvelles espèces marines. "Douze espèces de corail et jusqu'à 50 types de poisson vivent dans et autour de la digue du Palm Jumeirah et ont, à leur tour, attiré des requins, des calamars et des barracudas", affirme M. Lenehan.

    Ibrahim Bashir, un Kenyan qui fait de la plongée au large de Dubaï depuis trois ans, dit avoir constaté une détérioration de la qualité de l'eau en raison de la vase due aux travaux. "La mer était auparavant très claire, avec une visibilité allant jusqu'à 10 mètres, mais maintenant vous ne pouvez parfois même pas voir l'extrémité de votre main", explique-t-il. Il admet cependant des développements positifs, comme la récente apparition de requins, de dauphins et de certains types de raies et de méduses apparemment attirés par le nouvel écosystème

    Quant aux risques que la montée du niveau des eaux, ainsi que les cyclones tropicaux comme Gonu, qui a frappé récemment Oman, pays voisin des Emirats, feraient courir à ces îles artificielles, M. Lenehan se veut rassurant. Elles "ont été conçues pour résister à une tempête avec des vagues de 4,5 m de haut comme on en voit une fois par siècle" et pour tenir compte d'une montée de 0,6 m du niveau des mers lors des 100 prochaines années, dit-il.


     par high-tech-info.net

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    Les nouveaux robots humanoïdes japonais savent désormais servir le thé aux humains et laver les tasses. Mais le plus difficile est désormais, selon des chercheurs nippons, de leur apprendre à tirer les leçons de leurs bêtises pour ne pas casser plus d'une fois la vaisselle.

    Une unité de recherches de l'université de Tokyo a présenté mercredi une nouvelle version de robot d'assistance à domicile, le HRP-2W (voir également le HRP-2), capable de s'adapter aux gestes de son maître pour lui créer l'environnement le plus satisfaisant, mais pas encore d'améliorer son comportement de lui-même.

    Au cours d'une expérience devant les journalistes, le professeur Tomomasa Sato s'est s'est fait servir de façon improvisée une tasse de thé dans son sofa par un HRP-2W lui obéissant au doigt et à l'oeil. Il entendait ainsi démontrer que les robots sont désormais capables de comprendre d'eux-mêmes les gestes et les paroles des humains et d'adapter leur comportement en conséquence...


    "Il n'y a pas de scénario de mouvements prédéfini dans cette démonstration", a-t-il assuré en dégustant son thé. Toutefois, la prochaine étape est d'apprendre aux robots à gérer les imprévus, comme le fait de casser une tasse, a reconnu le directeur de l'équipe de recherches sur les techniques humanoïdes, Masayuki Inaba. "Ils vont devoir mémoriser les informations tirées des différentes situations rencontrées, pour anticiper et apprendre à discerner en établissant les liens entre les effets et les causes", a-t-il ajouté.

    De nombreuses équipes de recherches travaillent au Japon sur le développement de robots d'assistance domestique, estimant que la main d'oeuvre humaine risque à l'avenir de faire défaut pour répondre aux besoins croissants d'aide aux personnes âgées et aux enfants.


    AFP

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