• Avec le Wi-Fi, la maison n'a plus de fil

    En marge de ses applications purement informatiques, la technologie sans fil s'impose à domicile, pour téléphoner, écouter la radio ou regarder des vidéos.

     
    QUAND on cède aux sirènes des nouveautés techno, le résultat n'est pas toujours très esthétique ni très pratique. Pour profiter d'une maison bien rangée sans câbles en vadrouille, une seule solution : la technologie sans-fil. Et petit à petit, le Wi-Fi s'impose pour relier une quantité d'équipements domestiques jusque-là condamnés au fil à la patte. Pour Renaud Deschamps, directeur général de Lexmark France, « les consommateurs français entrent dans l'ère de »l'accès partout, tout le temps» et leur foyer devient le coeur de cette connectivité universelle ». Fini le temps où le Wi-Fi ne servait qu'à se connecter à Internet. La généralisation de cette technologie sur les ordinateurs portables, le succès des « box » ADSL avec option Wi-Fi et l'émergence de nouveaux appareils sans fil ouvrent la voie à un environnement qui conjugue communication avec liberté.
     
    Presque naturellement, ce sont les téléphones qui ont ouvert le bal. Les offres triple-play des opérateurs Internet ont incité les constructeurs à proposer des combinés autonomes, équipés notamment du logiciel de téléphonie gratuite sur Internet Skype. NetGear a ainsi lancéle SPH101 (299 € ), un téléphone sans fil qui permet de communiquer avec Skype sans avoir besoin d'un ordinateur. Il suffit d'être à portée d'un réseau Wi-Fi ouvert pour dialoguer avec n'importe quel correspondant, et même gratuitement si celui-ci utilise également Skype. Pour 139 € , Skype propose un kit pour passer des appels sans fil et sans ordinateur, composé d'un téléphone SMC Wi-Fi, d'une borne Wi-Fi Fon et de 500 minutes d'appels gratuits.
     

     
    Radio et musique
     
    Musique à volonté grâce aux radios Internet, comme la RXi300 WL de Scott (175 € ), la Liveradio  d'Orange (149 € ) ou la Squeezebox de Logitech (299 € ), qui profitent d'une liaison Wi-Fi pour diffuser les programmes des stations en ligne et des podcasts dans n'importe quelle pièce, sans passer par un PC. La Liveradio, alimentée par batterie, peut s'utiliser de manière autonome et dispose d'un connecteur USB pour lire des fichiers MP3 et WMA à partir d'un baladeur ou d'une clé USB.
     
    Plus sophistiquée, la minichaîne WACS 7000 de Philips (environ 1 000 € ) se compose de deux éléments qui communiquent entre eux par Wi-Fi . L'unité centrale possède un lecteur de CD et un connecteur USB pour brancher un baladeur MP3, mais aussi un récepteur Wi-Fi et une prise Ethernet pour lire directement la musique d'un ordinateur du réseau et transférer des morceaux sur son disque dur de 80 Go. Elle communique avec le satellite à l'aide d'une liaison Wi-Fi, ce qui permet d'écouter la musique dans n'importe quelle pièce de la maison sans avoir à tirer de câble. Plus classique et moins chère (299 eur ), la microchaîne Thomson CS706 se connecte sans fil à un PC pour diffuser ses contenus audio. Elle aussi dispose d'un lecteur de CD (avec un chargeur pour cinq disques) et d'un connecteur USB pour baladeur MP3. En prime, elle enregistre directement des programmes de radio et les titres d'un CD sur le baladeur.
     
    Du côté de l'image, des baladeurs comme les modèles 604 et 704 d'Archos (à partir de 500 € ) sont capables de diffuser le contenu d'un ordinateur en se connectant par Wi-Fi au réseau. Mieux : ViewSonic  commercialise un écran plat de 15 pouces, l'Airpanel V110 (1 500 € ), qui permet de piloter un PC à distance et sans fil, de prendre des notes et de surfer sur le web... à condition d'être à portée d'une borne Wi-Fi. Et Sharp vend même (mais au Japon seulement) un vidéo-projecteur Wi-Fi.
     

     
    Vidéo à gogo
     
    Des constructeurs comme NetGear et D-Link proposent de leur côté des platines multimédia qui permettent de diffuser sur un téléviseur ou une chaîne hi-fi les vidéos, les photos et les morceaux de musique stockés sur un ordinateur. Là encore, la liaison s'effectue sans fil. On trouve aussi des disques durs multimédias qui peuvent à la fois sauvegarder des films, des images et de la musique pour les restituer sur un téléviseur, mais également diffuser en direct, par Wi-Fi, des fichiers situés sur n'importe quel ordinateur du réseau. L'un des modèles les plus spectaculaires est le Wireless Cinebox de Cibox (à partir de 200 € ), un petit boîtier d'une simplicité exemplaire . On peut à la fois le relier par USB à un ordinateur pour récupérer des fichiers (y compris des DVD et des DivX) et à un réseau domestique par Ethernet ou par Wi-Fi. La qualité visuelle est étonnante, et le son est restitué en analogique ou en numérique, en stéréo ou en 5.1.
     
    Les imprimantes aussi sont désormais Wi-Fi. Brother et HP proposent des produits sans fil et Lexmark vient d'annoncer des modèles à jet d'encre et des multifonctions Wi-Fi à petit prix. L'avantage : on peut l'installer n'importe où à la maison et lui transmettre les documents à reproduire sans avoir à brancher un câble ou à déplacer l'ordinateur. En prime, on peut la partager facilement entre plusieurs ordinateurs.
     
    Enfin, le Wi-Fi devrait se généraliser dans les équipements domestiques. Electrolux a présenté un réfrigérateur équipé d'une liaison sans fil pour commander automatiquement en ligne les produits manquants. On parle aussi de fours capables de récupérer sur Internet les réglages de cuisson des aliments qu'on leur soumet. De pèse-personne qui calcule la répartition de poids d'un individu et communique les résultats par Wi-Fi à un diététicien... De la science-fiction ? Pas si sûr.


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    La nanotechnologie apparaît comme une méthode prometteuse pour les traitements de la moelle épinière et pourrait éventuellement renverser le processus de paralysie, selon le rapport d'un chercheur américain.

    Selon ce rapport présenté cette semaine à Washington, la nanotechnologie, qui consiste dans l'assemblage contrôlé d'atomes et de molécules, pourrait également soigner d'autres maladies réputées incurables en réparant des organes ou des tissus endommagés. Samuel Stupp, chercheur à Northwestern University (Illinois, nord), a montré, lors d'une présentation, des souris paralysées qui ont regagné l'usage de leurs membres six semaines après avoir reçu une injection d'une solution destinée à régénérer des cellules de la moelle épinière endommagées au moyen de la nanotechnologie.

    La solution contient des molécules destinées à recréer des tissus qui normalement ne peuvent guérir ou se régénérer naturellement comme les os ou les nerfs, a indiqué M. Stupp. "En injectant des molécules destinées à s'assembler en nanostructures dans les tissus médullaires, nous avons été capables de sauver et de refaire pousser rapidement des neurones endommagés", a-t-il dit, après avoir montré une vidéo des souris avant et après le traitement...


    "Nous sommes très excités parce que cela nous permet d'entrer dans le domaine des maladies neuro-dégénératives", a-t-il ajouté. Samuel Stupp a révélé que les traitements utilisés jusqu'à présent n'ont pas utilisé de cellules souches, mais que celles-ci pourraient accroître le potentiel de la nanotechnologie. Le scientifique a indiqué que l'essentiel de la recherche pour les traitements de la moelle épinière avait été publié dans la revue Science et les résultats les plus récents sur l'inversion de la paralysie doivent être publiés prochainement.

    Des traitement cliniques expérimentaux de moelles épinières sur des humains pourraient débuter "dans quelques années" a-t-il dit. D'autres expériences montrent des souris présentant des signes de guérison des symptômes de la maladie de Parkinson après avoir été exposées aux nanostructures développées dans le laboratoire de M. Stupp.

    "Cette recherche nous donne un aperçu initial des développements passionnants auxquels peut mener la nanotechnologie " dit David Rejeski, directeur de Project on Emerging Nanotechnologies. Samuel Stupp précise que les utilisations de traitements à l'aide de nanotechnologies présentent peu de dangers d'effets secondaires et pourraient également préfigurer l'utilisation de nanotechnologies pour cibler des cellules cancéreuses sans certains des effets nocifs de la chimiothérapie.

    L'agence fédérale américaine de l'environnement (EPA) indique de son côté que l'étude des nanotechnologies et leur efficacité représente "une des premières priorités de la recherche" par le gouvernement américain.

    Celui-ci dépense environ un milliard de dollars par an dans la recherche sur la nanotechnologie et l'Institut National du Cancer consacre 144 millions de dollars sur 5 ans pour étudier comment la nanotechnologie peut détecter, contrôler et traiter le cancer.

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  • La fibre optique arrive à la maison<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>

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    . De nouvelles offres à très haut débit devraient garantir des vitesses dix fois supérieures à l'ADSL et des usages inédits.<o:p></o:p>

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    DES TRAVAUX dans la rue, des ouvriers et des techniciens qui sortent des égouts, des avis punaisés dans les immeubles... À Paris et dans plusieurs villes de France, la fibre optique arrive en fanfare. Pour les opérateurs, c'est le nouvel eldorado. Pour les utilisateurs, c'est la promesse de débits inédits et de nouveaux services. <o:p></o:p>

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    Par rapport à l'ADSL, limitée à 20 Mbps (mégabits par seconde), la fibre optique fournit un très haut débit qui peut atteindre 1 Gbps, voire 10 Gbps (gigabits par seconde), même si les opérateurs se limitent pour l'instant à 50 ou 100 Mbps. Ce qui permet de télécharger et de partager des fichiers pendant qu'un membre de la famille regarde la télévision en haute définition et que d'autres jouent en ligne. La fibre optique se distingue aussi par une meilleure qualité de la connexion. <o:p></o:p>

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    Les offres de fibre optique à domicile proposées par Orange, Numéricable-Noos, Free ou Neuf Cegetel ne concernent actuellement que quelques milliers de citadins. Elles devraient toucher plus d'un demi-million d'abonnés entre 2008 et 2009, et plus de 4 millions en 2012. <o:p></o:p>

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    Selon les cas, les opérateurs se contentent de relier les immeubles en fibre optique, les derniers mètres du réseau jusqu'aux logements étant assurés par les lignes téléphoniques de cuivre. C'est le procédé FTTB (Fiber To The Building), lequel se révèle plus rapide à mettre en place et plus économique que le procédé FTTH (Fiber To The Home), où chaque foyer est relié directement au réseau par fibre optique. <o:p></o:p>

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    Tour d'horizon, afin de décrypter annonces, offres et projets des opérateurs.<o:p></o:p>

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    Orange le très haut débit pour tous<o:p></o:p>

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    Proposée à 44,90 eur par mois (plus 3 eur de location du modem), cette offre regroupe un accès à Internet à 100 Mbps, la téléphonie illimitée et un bouquet de chaînes de télévision numérique. En complément, les clients peuvent choisir différentes options (haute définition, débit de 100 Mbps symétrique...).<o:p></o:p>

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    Après une phase de test en région parisienne, Orange poursuit à Toulouse, Poitiers et Marseille et prévoit de raccorder 150 000 à 200 000 clients d'ici fin 2008 parmi plus d'un million de foyers éligibles. Il estime qu'il faudra deux ans pour que le très haut débit soit un marché de masse.<o:p></o:p>

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    Orange souligne par ailleurs que les habitants d'un immeuble relié à son réseau pourront choisir librement leur opérateur.<o:p></o:p>

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    Numericable-Noos en avance mais cher<o:p></o:p>

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    Mis a mal par les affaires récentes qui l'ont opposé à ses abonnés, le câblo-opérateur a pris les devants pour ne pas se laisser distancer par les opérateurs ADSL, s'appuyant sur son infrastructure actuelle dont une grande partie est déjà composée de fibre optique. Depuis le début de l'année, il propose une offre à 29,90 eur par mois (plus l'achat du modem à 149 eur), qui ne comprend que l'accès à Internet à 100 Mbits/s. Pour bénéficier en plus de la télévision et de la téléphonie, la facture s'élève à 59,90 eur par mois. En outre, le volume de données échangées en émission et en réception est limité à 50 Go par mois, avec un surcoût en cas de dépassement.<o:p></o:p>


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  • Nouvelle mouture pour le DVD en haute définition

     

    L'association Blu-ray va faire évoluer ses produits sur le marché déjà très attentiste du super-DVD. <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>

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    Alors que deux organismes s'affrontent pour imposer leur norme de DVD en haute définition, l'un d'eux prévoit déjà une évolution de ses produits, au risque de rendre les lecteurs actuels techniquement dépassés...<o:p></o:p>

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    Petit rappel : il existe actuellement deux normes concurrentes et incompatibles, le Blu-ray et le ­HD DVD. Les disques édités dans l'un de ces formats ne fonctionnent pas avec les lecteurs conçus pour l'autre. D'où la grogne des consommateurs et d'une partie des producteurs de films. Certains studios d'Hollywood ont toutefois annoncé qu'ils proposeraient leurs titres dans les deux formats. Warner Bros a même présenté un disque universel, le « Total HD », qui pourra être lu par les appareils HD DVD et ­Blu-ray. Et LG vient de lancer son lecteur BH100 capable de lire à la fois les disques HD DVD et Blu-ray.<o:p></o:p>

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    Les observateurs espéraient que la bonne volonté finirait par aboutir à une réconciliation des deux normes. Mais l'association Blu-ray, menée notamment par Philips et Sony, vient de contredire cette idée en présentant de nouvelles spécifications qui pourraient rendre obsolètes certains lecteurs actuellement en vente.<o:p></o:p>

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    Fin octobre, les nouveaux lecteurs Blu-ray devront obligatoirement disposer d'un gestionnaire de menus et de fonctions interactives (jusqu'à présent facultatifs), posséder une capacité de stockage de 256 Mo pour les lecteurs simples et de 1 Go pour ceux qui sont reliés à Internet, et suivre des règles plus strictes de traitement des images et du son.<o:p></o:p>

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    De leur côté, ceux qui soutiennent le HD DVD, dont Toshiba, Microsoft et Intel, font valoir que ces avancées sont déjà intégrées à leurs produits, ce qui explique que certains studios préfèrent éditer leurs films uniquement au format HD DVD. Rien ne laisse cependant penser que le consortium ne s'orientera pas, lui aussi, vers de nouvelles évolutions.<o:p></o:p>

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    Ces incertitudes ne vont pas rassurer les consommateurs, déjà perturbés par l'apparition de deux formats concurrents. Alors que le DVD en haute définition s'annonçait comme le support idéal pour obtenir une image plus détaillée avec les écrans HD Ready et Full HD, les ventes de lecteurs peinent à décoller. Il est vrai qu'une poignée de lecteurs seulement sont disponibles. Toshiba propose deux modèles bon marché, le HD-E1 à 600 eur et le HD-XE1 à moins de 1 000 eur. Un lecteur de HD DVD est aussi proposé à 200 eur pour la console Xbox 360 de Microsoft. En Blu-ray, Samsung et Panasonic commercialisent des lecteurs à des prix compris entre 1 200 eur et 1 800 eur, mais la console PlayStation 3 de Sony, équipée en standard d'un lecteur Blu-ray, pourrait venir renforcer ce marché, d'autant qu'elle est à 600 eur.<o:p></o:p>

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    Pour l'instant, la norme HD DVD a pris de l'avance. Toshiba domine le marché des lecteurs de DVD en haute définition en Europe, où l'on compte 1,2 million de platines HD DVD, contre 500 000 lecteurs au format Blu-ray.<o:p></o:p>


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